

Dans le crépuscule d’un rêve égaré, Allongée sur des draps de murmures secrets, Je cherche l’étreinte d’une nuit voilée, Où le sommeil se tisse en fils d’éternité. La lumière s’estompe, douce et distante, La lune veille en spectatrice apaisante, Et dans ce cocon d’attente évanescente, Mon esprit vagabonde, libre et palpitant. Les ombres dansent autour de mon être, Chaque mouvement est une promesse à naître, Les draps se déplient comme des ailes légères, Me portant vers des horizons éphémères. En moi, le désir d’un rêve invisible, Où le temps et l’espace se font indicibles, M’enveloppe, m’enivre de son parfum rêveur, J’attends la nuit, amante des cœurs rêveurs. Ainsi je m’abandonne à l’étreinte fugace, De la nuit, complice de chaque audace, Soudain, dans le silence, la magie opère, Et l’éveil du rêve devient mon doux repère.